Twitter a annoncé un changement de nom pour son service Super Follows, qui permettait aux créateurs de contenu de facturer des tweets exclusifs. Elon Musk a déclaré que les créateurs qui souhaitent gagner de l’argent sur la plateforme devront désormais se tourner vers les abonnements. Les abonnements incluent désormais du contenu longue durée, comme des vidéos de plusieurs heures. Les créateurs peuvent facturer 2,99 $, 4,99 $ ou 9,99 $ par mois, avec du contenu exclusif, y compris des chats réservés aux abonnés dans Twitter Spaces, ainsi que des badges spéciaux pour les abonnés payants.
Les détails du programme semblent être largement inchangés par rapport à Super Follows. Cependant, une page d’aide indique que “nous espérons inclure des newsletters et d’autres fonctionnalités de Twitter en tant que contenu bonus potentiel”. Cela est notable compte tenu de la récente querelle de Musk avec Substack et de la fermeture de Revue, la plateforme de newsletters que Twitter a acquise en 2021, peu de temps après que Musk soit devenu PDG.
Selon le magazine Engadget, la fonctionnalité Super Follows n’a jamais semblé susciter beaucoup d’intérêt, même avant que Musk ne prenne le contrôle de Twitter. Maintenant, il semble essayer d’attirer les créateurs avec des conditions plus favorables, du moins initialement. Twitter ne prendra pas de commission supplémentaire sur les gains des créateurs d’abonnements “pendant les 12 prochains mois”. Les créateurs peuvent s’attendre à recevoir 70 % de leurs gains sur mobile et environ 92 % sur les abonnements basés sur le web, ce qui devrait représenter l’ensemble des revenus après les frais de l’App Store et de traitement des paiements.
Musk a déclaré : “Nous aiderons également à promouvoir votre travail”, bien qu’il n’ait pas précisé ce que cela impliquerait. Les frais de souscription de Google ont également été mis à jour, avec une commission de 15 % pour les abonnements in-app. Il est toutefois peu clair ce que cela signifie pour les créateurs de Twitter, car la société répond désormais aux demandes de presse avec un emoji caca.
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