Luup lève 2 milliards de yens (15,5 millions d’euros) pour étendre sa présence dans le secteur des trottinettes, vélos et kickboard électriques. A l’aide de ces fonds, la société nipponne se donne pour vision de “transformer la ville en devanture de gare”.
Luup dans la loupe des MaaS (Mobility as a Service)
La société créée il y a tout juste 3 ans a commencé par développer et proposer autour de quelques points clés à Tokyo et Osaka des véhicules partagés. Ceux-ci sont principalement des vélos à assistance électrique ou encore des trottinettes électriques. En plus de ces véhicules, Luup possède également un parc d’emplacements et une application dédiée à ses utilisateurs. L’application permet à toute personne de localiser un emplacement et d’utiliser les véhicules disponibles d’un parc. Depuis son lancement, le nombre d’utilisateurs n’aurait cessé de croître.
Comment expliquer ce succès ?
Le point fort de Luup, en outre son savoir faire dans la conception de logiciels spécialisés, a résidé dans sa capacité a participer à l’élaboration de “règles sur les nouvelles mobilités” et construire des “alliances pour étendre le nombre de ports”. Cette stratégie novatrice a permis à la structure japonaise de connaître un véritable succès en relativement peu de temps. A titre d’exemple, il y aurait aujourd’hui plus d’emplacements de ports véhiculés Luup dans des quartiers très peuplés, tel que Shibuya à Tokyo, que de magasins de proximité.
Quels objectifs ?
Dans les plans du concepteur nippon, le thème du social semble primer.
Selon son president M. OKAI Daiki, trois objectifs forment le projet d’avenir de la société.
Y aura-t-il bientôt plus de trottinettes électriques que de magasins dans les grandes villes ? A quand ces mêmes services dans les milieux ruraux ?
Il faudra continuer d’observer ces questions à la loupe …
Commentaires